Le groupe Arvesta, n°1 belge des fournitures agricoles, s’associe à trois partenaires pour lancer l’agriculture régénérative à grande échelle. Objectif: 50.000 hectares d’ici 2025.

Réduire l’empreinte carbone de la production alimentaire commence à la source: le champ, où sont produites les matières premières. L’enjeu est de taille. À elle seule, l’agriculture représente à peu près le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Celles-ci émanent en premier lieu du méthane lâché par les animaux d’élevage, mais l’épandage des engrais azotés joue lui aussi un rôle important, le protoxyde d’azote ayant un pouvoir réchauffant bien supérieur au dioxyde de carbone (CO2).

Tout l’enjeu est donc de convaincre les agriculteurs d’adopter un modèle de production plus durable dans des conditions financières acceptables. Ce modèle, c’est l’agriculture régénérative (carbon farming), ou agriculture de conservation de sols, une pratique agricole consistant, d’une part, à stocker le CO2 dans le sol et de l’autre, à en réduire les émissions.

Outre le remplacement des intrants chimiques par des intrants organiques, l’agriculture régénérative a pour objectif de préserver le biotope des sols en minimisant les labours, en recouvrant au maximum les sols avec des plantes vivantes et en diversifiant la rotation des cultures.

Des entreprises du secteur agroalimentaire commencent à mettre en place des partenariats avec les agriculteurs et les horticulteurs. Celui que vient de nouer Arvesta, numéro un belge des fournitures agricoles, avec le brasseur Alken Maes et les meuneries Dossche Mills et Paniflower (La Lorraine Bakery Group) est le plus ambitieux à ce jour en Belgique.

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