Infrabel a décidé de supprimer de nombreux passages à niveau sur ses lignes.

La commune a organisé une enquête publique et une réunion d’information à destination de la population (ce qui est une première à La Bruyère ! ). La commune s’est plus positionnée comme le lien entre Infrabel et le citoyen, était présente pour écouter Infrabel présenter son projet et surtout pour écouter les craintes des habitants de Bovesse et Rhisnes, pas pour discuter de la vision à long terme de la commune.

Sur ce point, ce fut un succès vu le nombre de personnes présentes et vu les interventions des citoyens, tantôt craintives et tantôt très constructives. La commune a même donné l’opportunité à un groupe de citoyens de Bovesse de proposer une alternative (encore une première à La Bruyère ! ). Ce plan alternatif, bien que séduisant, ne permettait pas de garantir la sécurité de la commune de Bovesse: la route proposée était pile dans l’axe ‘rouge’ de ruissellement ce qui aurait provoqué un danger d’instabilités et d’écoulements qui auraient amené beaucoup plus d’eau dans Bovesse en cas de grosse pluie. Il n’a donc pas pu être retenu.

Les remarques de certains citoyens étaient très centrées sur leur confort, et non sur le bien commun et nous le regrettons. Qu’il y ait plus de trains est une bonne chose. Que les infrastructures soit entretenues et rénovées est une bonne chose. Que les trains soient plus rapides (les trains doivent ralentir dans une zone contenant un passage à niveau) et plus ponctuels est une bonne chose. Que des passages à niveau soient supprimés pour garantir tout ce que nous venons de citer et pour plus de sécurité de tous les usagers de la route est une bonne chose. Bien sûr, comme tout projet de grande ampleur, il y a des critiques, il y a des personnes mécontentes. Peut-être simplement parce qu’un projet parfait, qui plairait à tout le monde n’existe pas.

Notre vue à long terme pour la Bruyère se traduit par la mise en place d’un Plan Communal de Mobilité, où la mobilité douce, les usagers faibles et les transports en commun seront au centre de cette réflexion, en collaboration étroite avec le citoyens (mise en place de groupes de travail thématiques et/ou par quartier/village). Mais tout ceci prend du temps… et malheureusement, d’autres intervenants (comme Infrabel ou la région wallonne) n’ont pas le même planning que nous et nous devons donc conjuguer avec les agendas de chacun.

Vous pouvez retrouver des informations sur la motivation de la commune à accepter ce plan dans l’article de Vers l’Avenir.