Les brocantes et autres ventes de seconde main offrent une nouvelle vie aux objets. Elles rencontrent de plus en plus succès . Les donneries aussi . Celles ci offrent en plus l’avantage d’échapper complètement à l’aspect financier qui régit toute notre société de consommation et de développer plutôt les contacts humains .
« Réduire, réutiliser, recycler », tels sont les principes de base de l’économie circulaire . Ces dernières années, l’idée s’est développée et est passée d’un concept alternatif à une vision dominante qui dicte notre rapport à l’environnement .
« Nous arrivons tous à la même conclusion : notre économie linéaire ne fonctionne pas », avoue lui-même Aymeric Olibet, expert au Sustainable Business Competence Centre de BNP . »Nous devons changer de modèle de toute urgence . Nous continuons à produire sans limite, alors que les matières premières s’amenuisent . Pendant toute la phase de production et de consommation, nous émettons du CO2 . Lorsque les produits ne sont plus utilisables, il nous reste des déchets . Et si nous les détruisons, nous émettons à nouveau du CO2 . L’économie linéaire est une impasse, un modèle clairement dommageable pour notre environnement .
» Assez ironiquement, c’est la plus grande victime de notre mode de vie qui nous fournit la solution au problème : la nature . Dans la nature, rien ne se perd, tout est systématiquement recyclé . Les déchets servent automatiquement de nouvelles matières premières .
La phase de conception des produits est déterminante pour la durabilité . C’est exactement ce que recherche l’économie circulaire . Utiliser les matières premières le plus efficacement possible et limiter le gaspillage permet de réaliser un bénéfice économique et écologique . Selon McKinsey & Company, ce changement rapporterait 1 800 000 000 euros net à l’Europe d’ici 2030 .