La Bruyère a connu un nouvel orage extrême le 19 mai dernier. D’importantes inondations l’ont touchée. La rue de Bawtia à Meux, le quartier de la gare de Saint-Denis-Bovesse, la rue de Bovesse, et la rue du Ruisseau à Bovesse et encore d’autres lieux aussi sur Saint-Denis, Rhisnes… n’ont pas été épargnées. Il y en avait déjà eu le 15 juin 1986, en 2004, 2012 et encore le 22 juillet 2016. Autant de manifestations visibles d’un dérèglement climatique pour ceux qui s’interrogeraient encore sur la réalité de ce phénomène .
N’y avait il pas moyen de se protéger face à ces déchaînements à répétition de la nature ? Les coulées de boue sont dues à l’érosion des terres agricoles par de fortes pluies sur des terrains en pente. Ces phénomènes entraînent des pertes en terres fertiles pour les agriculteurs et des dégâts importants et coûteux pour les particuliers et les pouvoirs publics .
Le GISER (Gestion Intégrée Sol Erosion Ruissellement) est un pôle de recherche et d’information technique sur l’érosion des terres agricoles en Région wallonne. Il apporte un appui aux communes et aux agriculteurs dans la lutte contre les inondations par ruissellement et coulées boueuses . Il avait formulé des recommandations précises à notre commune dès 2014, mais celle ci n’a alors pas jugé bon de les mettre en application . Lors de ces dernières inondations, en plus des pompiers de la zone NAGE, les ouvriers communaux, les échevins et le bourgmestre sont intervenus sans compter pour aider les citoyens en détresse . Sous les conseils avisés du GISER et du Service Technique Provincial et en concertation avec les agriculteurs, diverses mesures (réparation de canalisations, mesures préventives, fascines,) vont être prises ou ont été prises pour éviter ou limiter ces catastrophes à l’avenir. Les riverains concernés par ces aménagements ont été avisés par courrier. Enfin, cet orage du 19 mai vient d’être reconnu comme catastrophe naturelle, ce qui ouvre officiellement la possibilité à indemnisation pour les sinistrés .